Services

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Due diligence technique de projets ou de portefeuilles de projets – complète ou complémentaire de l’existant

Audit technico-économique des projets (ou “technical due diligience”, “TDD”).

C’est l’identification et la caractérisation formelle des risques opérationnels des projets, couvrant tout le cycle de vie de la préconstruction au démantèlement, et menant à l’estimation des indicateurs financiers des projets.

Une forme de due diligence est généralement nécessaire dans le cadre d’un financement, d’un investissement ou d’une vente de projet.

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Productible, P50, P90, pertes

Revue des études d’estimation de productible futur et des possibles pertes (sillage, bridage, électrique, indisponibilité, etc.).

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Optimisation de bridages acoustiques ou environnementaux.

• Revue des études et rapports de mesure existant.
• Revue des programmes de bridage prévus ou en cours.
• Identification des éventuelles insuffisances et des possibilités d’optimisation.

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Revue des hypothèses de modèles financiers.

• Coûts d’investissement (“CAPEX”).
• Coûts d’exploitation (“OPEX”) et comptes de réserve associés (“MRA”).
• Productibles (P50, P90, production future d’énergie).
• Tarifs de revente de l’énergie.
• Durées de vie des projets.
• Plannings de construction.

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Revue des contrats de fourniture et d’installation d’éoliennes, de construction, d’exploitation et de maintenance, de gestion d’actifs, de raccordement électrique (conventions de raccordement, “PTF”, conventions d’exploitation), ou de revente d’énergie (“PPA”, “corporate PPA”, agrégation).

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Assistance à la négociation contractuelle.

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Missions d’étude ou de conseil sur-mesure.

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Extension de durée de vie.

Analyse du potentiel d’extension de durée de vie des parcs.

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Repowering.

Analyse du potentiel de renouvellement des parcs (“repowering”).

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Analyse de performance.

• Comparaison aux indices de vent (“wind index”).
• Analyse des causes des écarts éventuels entre attendu et réalisé :
  • Climat de vent observé qui diffère de l’attendu.
  • Pertes par indisponibilité.
  • Sous-performances aérodynamiques, mécaniques ou électriques.
  • Pertes induites par effet de sillage d’installations voisines.
  • Pertes dues aux bridages acoustiques ou environnementaux.
  • Problèmes d’alignement au vent.
  • Problèmes de mise en service imparfaite ou de comportements anormaux du système de contrôle-commande, principalement au niveau des systèmes d’orientation des pales (systèmes “pitch”) ou de modes de bridage constructeur (“wind sector management” ou autres modes de soulagement des charges mécaniques ou électriques).

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Analyse de l’historique d’exploitation et de maintenance.

• Analyse des pannes notables passées.
• Analyse des coûts réels d’exploitation et de maintenance et rapprochement aux contrats de maintenance.
• Identification d’évènements éventuellement annonciateurs de défauts de série futurs, de surcoûts de maintenance à venir, voire de réduction de durée de vie opérationnelle.
• Estimation de l’indisponibilité réelle passée, éventuellement susceptible de remettre en question les hypothèses futures.

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Optimisation de fonctionnement.

• Analyse de l’éventuelle opportunité d’optimisation des bridages environnementaux et acoustiques, ou au contraire identification d’un risque de leur renforcement futur.
• Assistance dans la réalisation d’études :
  • Optimisation des compléments d’études acoustiques à réaliser.
  • Mesures in situ par lidars montés.
  • Inspections de pales par téléobjectif, par robot, par drone, sur corde, ou par nacelle élévatrice.
  • Endoscopies de multiplicateur.
  • Analyses d’huiles.
• Assistance dans l’organisation des études réglementaires périodiques : vérifications ICPE, vérifications des structures, des installations électriques, des systèmes de sécurité (extincteurs, plans de prévention, systèmes de levage, points d’ancrage, etc.).

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Revue de la conception technique.

• Modèle d’éoliennes envisagé ou choisi.
• Adéquation du modèle d’éoliennes aux contraintes spécifiques du site.
• Génie électrique.
• Génie civil.
• Raccordement électrique.

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Assistance à maîtrise d’ouvrage en phase de construction.

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Revue des autorisations obtenues ou restant à obtenir.

Revue des études d’impact, en particulier des études d’impact acoustiques.

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Revue de l’exhaustivité de l’assiette foncière sécurisée.

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Estimation du potentiel de réalisation d’un projet.

• Contraintes réglementaires.
• Contraintes techniques.
• Etudes d’impacts.
• Possibilités de raccordement.
• Possibilités de revente de l’énergie, de valorisation.

Dans l’industrie éolienne la due diligence technique comporte en général les chapitres suivants :

• Etudes de productible ou revue des études de productible existantes (estimation de la quantité future d’énergie produite).
• Analyse de l’adéquation du modèle d’éoliennes choisi aux conditions spécifiques du site.
• Analyse des risques particuliers liés à la technologie du modèle d’éoliennes choisi.
• Revue des contrats d’exploitation et de maintenance (contrats de maintenance des éoliennes et des infrastructures et contrats techniques de gestion d’actif).
• Revue des hypothèses du modèle financier (productibles, P50, P90, durées de vie, CAPEX, OPEX, tarifs).
• Pour les projets encore à construire :
  • Revue des autorisations à obtenir et de la maturité du développement du projet. Revue de l’étendue à date de la réservation foncière.
  • Revue des contrats de revente de l’énergie produite (contrats d’achat, contrats d’agrégation, documents liés aux appels d’offre éventuels, “corporate PPA”).
  • Revue des contrats de raccordement électrique (“PTF”, convention de raccordement, etc.).
  • Revue des contrats de construction (fourniture et installation des éoliennes, construction des infrastructures, assistance à maîtrise d’ouvrage).
  • Revue du planning de construction.

Présentation plus générale du concept de “due diligence“

Le terme “due diligence” est utilisé en pratique dans la finance et l’industrie pour désigner l’audit d’un projet ou d’une entreprise, permettant de se représenter au mieux ce projet, souvent afin d’en faire la modélisation financière en vue de le financer, d’y investir ou d’y attirer des investisseurs.

Ce terme, issu du droit anglo-américain, se réfère en général à la “due diligence juridique”, confiée à des juristes spécialisés. Cependant, sur les marchés ayant une forte composante industrielle ou technique, comme sur le marché des énergies renouvelables, il est recommandé de la compléter par une “due diligence technique”, réalisée par des experts techniques du secteur. Dans l’industrie des énergies renouvelables il s’agit davantage d’une pratique de marché que d’une véritable obligation juridique.

Concrètement, l’audit technique ou la due diligence technique repose sur l’analyse de la documentation des projets (essentiellement les autorisations, les contrats, la documentation technique et les rapports d’études spécialisées) et en général sur une inspection sur site ou sur la revue de rapports d’inspection récents. A partir de cela l’expert réalise son rapport en s’aidant de logiciels spécialisés, de ses propres modèles numériques et de bases de données et de connaissances.

La méthodologie consiste en un travail d’identification des opportunités et des risques techniques et économiques du ou des projets concernés, qui, combiné à la revue des données d’entrée techniques et économiques du modèle financier, permet la catégorisation des projets, leur valorisation et in fine la prise de décision.